Ce dont a parlé Mme Champrenault à propos des remontées entre un parquet et un parquet général peut s'appliquer, mutatis mutandis, aux remontées du parquet général à la Chancellerie. En somme, si l'on admet qu'il existe des remontées d'informations sur des affaires non politiques, on peut également se demander si le garde des Sceaux doit être en mesure d'élaborer une politique pénale nationale à partir des informations qui lui sont adressées. Il incombe aux parlementaires d'avoir cet aspect de la question en tête, comme je suis sûr que vous l'avez.