Je serai prudente en vous répondant, puisque votre collègue m'a dit précédemment que j'avais trop évoqué l'affaire Fillon. Comme dans la précédente affaire, je suis très à l'aise, mais pour d'autres raisons.
Lorsque l'enquête a été ouverte, le 4 mars 2014, je n'étais pas procureure générale près la cour d'appel de Paris : j'étais procureure générale à Basse-Terre. Par ailleurs, cette enquête n'a jamais fait l'objet d'un suivi par le parquet général, qui n'en était pas informé, en dehors d'une demande de jonction qui a été communiquée. Nous n'avons jamais eu d'informations sur le contenu de cette enquête ou sur les modalités d'investigation. Je ne peux donc pas vous en dire grand-chose. Il est vrai que, le 26 juin, la DACG m'a demandé de donner mon avis sur la conduite de l'enquête, ce que j'ai fait le 30 juin.