Dans cette affaire, le procureur s'est exprimé très vite et a donné plusieurs éléments d'interprétation judiciaire des événements. Cela a certainement dû éclairer les expressions qui ont suivi. Ces expressions se sont faites d'ailleurs de façon contradictoire. J'ai le souvenir de certains parlementaires prenant fait et cause pour une version donnée, quand d'autres personnalités politiques se sont exprimées sur la base des déclarations du procureur. Je ne commenterai pas les propos du Président de la République. Il ne m'appartient pas de le faire.
Je n'ai eu aucune information sur l'enquête de l'IGPN et sur la violation de certains secrets. Je ne crois pas qu'il y ait eu de mesure de suspension liée à ce qu'il s'est passé sur place. En revanche, à ma connaissance – mais je n'ai pas de rapport qui me soit remonté sur ce sujet –, le policier qui a donné des informations a été, je crois, suspendu dans le cadre d'une enquête interne du ministère. Il n'appartient pas à un policier de donner des informations particulières à un journaliste.
Le policier qui serait à l'origine de la chute de Mme Legay et de sa blessure a été mis en examen.