En Albanie, les nouvelles modalités de négociation en vue d'une adhésion à l'Union européenne se sont à ce jour uniquement traduites par l'adoption d'une loi sur l'asile au mois de février 2021. Pour l'essentiel, elle reprend les dispositions de l'acquis communautaire.
Par ailleurs, je mentionnerai la quasi-disparition dans ce pays du risque de vendetta que, par le passé, des Albanais évoquaient à l'appui de leur demande d'asile en France. Des discriminations résiduelles y existent encore à l'encontre de minorités sexuelles de type LGBTI (personnes lesbiennes, « gays », bisexuelles, transsexuelles et intersexes). D'un niveau limité, inhérentes aux aspects traditionnels de la société, elles n'engendrent pas de violences susceptibles de motiver des procédures d'asile. Enfin, contrairement à la période communiste, les violences politiques s'en tiennent à un niveau d'extrême marginalité.