. Le sondage que nous avons commandé a mis en évidence une faible minorité de particuliers hostiles à l'emploi d'un étranger et une part notable d'indécis, correspondant à près d'un tiers des personnes interrogées.
Nous sommes convaincus que la clé pour emporter leur adhésion réside dans le volet du parcours d'intégration proposé aux migrants dédié à la citoyenneté et aux codes sociaux. Les a priori des éventuels employeurs portent sur la capacité d'un employé originaire d'un autre pays à s'adapter à leurs besoins. La maîtrise des codes sociaux pourrait fort bien avoir raison de ces préjugés, alors qu'une bonne connaissance de la langue française et du métier ne suffira sans doute pas à les surmonter, contrairement à ce que supposaient les actions mises en place dans les années 1960.