Nous formulons en outre deux recommandations quant à l'action de la France au sein de l'Union européenne, notamment lorsqu'elle en exercera la présidence à partir de janvier 2022. Nous avons apprécié le rôle important joué par la France, aux côtés de deux autres États membres, sur la question de la relocalisation des enfants et des familles vulnérables présents dans les camps en Grèce. Nous l'encourageons à œuvrer de manière très proactive pour l'instauration d'un mécanisme permanent de relocalisation.
Par ailleurs, nous appelons la France à s'assurer que la mise en œuvre du nouveau pacte sur la migration et l'asile, présenté en septembre 2020 par la Commission européenne, respecte pleinement les droits des enfants non accompagnés. Nous l'invitons à soutenir la création, aux frontières de l'Union, d'un mécanisme de contrôle indépendant et efficace des allégations de non-respect des droits fondamentaux.