Nous nous réunissons au conseil à Bruxelles. Au-delà, nous nous rencontrons dans des configurations diverses avec nos grands partenaires.
Je m'inscris en faux contre votre affirmation selon laquelle chaque État membre joue son propre jeu. Le pacte représente une véritable perspective européenne et c'est pourquoi la France le soutient aussi fermement, notamment le règlement screening. En effet, les flux migratoires irréguliers sont à la source de ces phénomènes et, en l'état, leur traitement n'est pas satisfaisant parce que la diversité des pratiques est préjudiciable à l'efficacité collective. Notre frontière extérieure commune appelle des règles communes.
En attendant, nous sommes malheureusement obligés de prendre des mesures palliatives telles que les contrôles aux frontières intérieures. La France a rétabli et régulièrement prolongé depuis près de six ans des contrôles à ses frontières intérieures. Le Président de la République a annoncé le doublement des effectifs de policiers et de gendarmes affectés aux frontières italienne et espagnole afin de restreindre les flux secondaires.