Il me semble qu'unanimement nous n'avons rien retenu du rapport du défenseur des droits, qui est dogmatique et partial, et je souscris parfaitement aux propos de mes collègues.
Éviter les dommages collatéraux, éviter les blessés reste bien évidemment un principe élémentaire : personne autour de cette table, aucun de nos collègues des forces de l'ordre ne va travailler dans l'idée de blesser, voire de tuer quelqu'un. Adapter les moyens, réformer le schéma de maintien de l'ordre est une chose, retirer l'armement qui nous permet de garantir la sécurité des personnes et des biens ainsi que la nôtre en est une autre, et cette option n'est pas acceptable. Les armes intermédiaires sont nécessaires. Nous sommes d'accord pour qu'elles soient adaptées ou remplacées par d'autres moyens, pas pour qu'on les retire en nous laissant comme seul outil notre arme de service.