Si les policiers portaient tous leur matricule référentiel des identités et de l'organisation (RIO), la question de l'identification ne se poserait pas. Dans certains pays européens, le nom des fonctionnaires est brodé sur leurs vêtements. Ce n'est pas ce que nous demandons, mais nous souhaitons que le RIO soit visible – on n'est pas obligé de mettre une caméra sous le nez des policiers chargés du maintien de l'ordre. Depuis le temps, les journalistes savent d'ailleurs très bien faire la différence entre les plans larges et les plans serrés quand c'est nécessaire.
Certaines personnalités politiques, même au plus haut niveau, se sont permis de mépriser la liberté de la presse, ce qui explique que certains fonctionnaires nous insultent. Cette mentalité est déplorable. La mission d'informer, qui relève du domaine de la loi conformément à l'article 34 de la Constitution, est battue en brèche par des gens qui, en toute impunité, bafouent une liberté fondamentale. Nous avons besoin d'aide et nous comptons beaucoup sur celle des parlementaires.