Je précise que personne n'a demandé au BRGM de recenser les sites illégaux, et que cette mission ne figure pas dans notre périmètre de recherche. Les statistiques publiées par l'État en dénombrent environ 340, et mon sentiment est que, en termes de personnes employées, il existe dix fois plus de chantiers illégaux que légaux.
Concernant la pollution au mercure, aucun message d'amélioration ne m'est parvenu. Peut-être Jean-Marc Mompelat ou Isabelle Duhamel-Achin ont-ils davantage d'informations à ce sujet. Toutefois, étant donné que le mercure ne disparaît pas une fois qu'il a été rejeté dans le milieu naturel et que sa résorption est donc impossible, la question est davantage de savoir si le rythme d'accroissement de la contamination ralentit ou se maintient.