L'étude la plus récente conduite par le BRGM sur le mercure date de 2007. Dans l'environnement, ce produit peut être d'origine anthropique, consécutivement à l'activité minière, ou naturelle, le mercure étant présent dans les sols latéritiques anciens comme ceux de Guyane. Le problème, c'est qu'il se concentre dans les sédiments et que, s'il est relargué dans les cours d'eau par l'activité humaine, il s'accumule alors, non pas dans l'eau où sa concentration demeure faible, mais dans les organismes vivants et donc dans la chaîne alimentaire. Or, comme il ne s'élimine pas naturellement, il continue au contraire à s'accumuler. La gestion des aménagements sur les cours d'eau prend donc toute son importance.