Ces médiateurs, dont nous souhaitons renforcer l'effectif, se déplacent sur les territoires. Nous souhaitons qu'ils travaillent avec la population guyanaise et, grâce à des programmes spécifiques, qu'ils interviennent aussi auprès des orpailleurs et de leurs familles, puisque les garimpeiros ne viennent pas seuls en Guyane. Leurs femmes et leurs enfants vivent d'ailleurs dans des conditions dégradées autour des sites miniers.
Les médecins et le personnel soignant des CDPS sont tout à fait à même d'établir le contact avec les orpailleurs et de gagner leur confiance. Pour y parvenir, il est impératif de coordonner notre action avec celle des autres services de l'État, dont l'armée et la gendarmerie, afin d'éviter que nous entrions en concurrence. Nos interventions ne doivent pas fragiliser celles des autres services, qui ne doivent pas non plus contredire les nôtres.