Certainement, même si ces transactions s'effectuent via des banques illégales, selon un système semblable à celui du grand banditisme.
J'ai connu des garimpeiros qui menaient leur activité comme une entreprise familiale et réussissaient à mettre de l'argent de côté. La pénibilité et la dangerosité du travail découragent cependant les trois quarts d'entre eux. L'affaire « Manoelzinhio » en 2012 l'illustre bien. Le dénommé Manoelzinhio, Brésilien venu extraire de l'or en Guyane, a finalement préféré s'occuper de la sécurité des sites, estimant l'orpaillage trop dur.