Je souhaiterais ajouter qu'une quinzaine de nos délégués sont également présents en outre-mer, où la situation est catastrophique.
Nous sommes en outre interpellés par l'insuffisance des dispositifs d'évaluation. En la matière, les détenus nous saisissent sur la question des délais ainsi que sur le manque de conseillers pénitentiaires. Ces derniers ont en charge 100 à 130 personnes, alors que la recommandation du Conseil de l'Europe est de 60. Cet élément participe à rendre plus difficiles les démarches administratives.
Nous avons également été alertés sur le fait qu'un certain nombre de rendez-vous médicaux pris dans les hôpitaux ne pouvaient être honorés en l'absence d'escorte disponible pour les accompagner.
De même, le nombre d'heures de scolarisation des enfants n'est pas équivalent à celui dispensé à l'école. Enfin, sur les mineurs non accompagnés, la problématique de la langue empêche l'accès à la scolarisation. Il faut souligner que ces mineurs non accompagnés sont davantage condamnés que les autres et pour des durées plus longues.