Tout à fait.
La prise en charge des détenus souffrant de troubles psychiatriques est également un sujet très important, d'autant que les psychiatres sont très rares en prison, comme en dehors, ai-je envie de dire. Nous ne pouvons pas nous satisfaire du statu quo en la matière. Outre un focus intéressant sur le centre pénitentiaire de Château-Thierry, dans lequel nous nous rendrons bientôt, votre rapport comportait des propositions sur les soins sans consentement pour les détenus présentant une dangerosité pour eux-mêmes et pour autrui, ainsi que sur les aménagements de peine pour motif psychiatrique. Ce sujet trouve une résonance en ce moment avec les suites de l'affaire Sarah Halimi. Pouvez-vous préciser la philosophie qui vous a guidée dans votre rapport et dans les propositions que vous avez faites ?