En effet. Cette façon de présenter les choses est beaucoup plus intéressante pour la société.
L'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle – ATIGIP –, que nous avons créée, a vocation à aller chercher dans les territoires les entreprises susceptibles de fournir du travail en détention. La plateforme des TIG vient d'être lancée par le garde des sceaux. Nous avons des partenaires privés, dont la Fondation du groupe M6 et des chefs d'entreprise, très mobilisés.
La route est longue, mais il faut agir dans la durée sans désarmer. Dans cette démarche, l'ATIGIP sera un maillon essentiel. Elle compte des référents territoriaux et vingt référents interrégionaux qui s'occuperont du travail et de la formation en prison.
Nous avons également créé le statut du travailleur en prison en codifiant le droit parlementaire dans le cadre du projet de loi pour la confiance dans l'institution judiciaire, en cours de discussion.