Intervention de Alexandre Bouquet

Réunion du jeudi 23 septembre 2021 à 14h30
Commission d'enquête sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire française

Alexandre Bouquet, secrétaire national du SNDP CFDT :

La question ne se pose pas vraiment en ces termes. Les situations sont extrêmement variables d'un établissement à l'autre. Tout dépend de l'ancienneté de ceux-ci et du moment où l'organigramme de référence a été retravaillé. Dans certains établissements comme Fleury-Mérogis, le ratio peut être d'un surveillant pour 130 à 135 personnes détenues physiquement présentes. Il existe des établissements où les taux d'encadrement sont beaucoup plus faibles. Il en existe d'autres, très rares, où la règle est d'avoir deux surveillants au lieu d'un seul par unité de vie.

Pour revenir à la question des ressources humaines, il faut penser à citer les assistantes sociales, présentes en nombre trop peu important, essentiellement en SPIP, où desquels l'accès au droit, la préparation à la sortie et la réinsertion peuvent être rendus très compliqués. La même question se pose pour les psychologues. Notre administration a pris du retard sur leur recrutement, peine à boucler leur statut, alors qu'il s'agit d'une profession très importante compte tenu des publics que nous accompagnons et des professionnels que nous encadrons, qui vivent souvent des situations difficiles, voire de crise.

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