Intervention de Laura Soudre

Réunion du jeudi 23 septembre 2021 à 14h30
Commission d'enquête sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire française

Laura Soudre, secrétaire générale de l'Union nationale des directeurs pénitentiaires d'insertion et de probation (UNDPIP CFE-CGC) :

On peut devenir DSP en sortant de la faculté de droit ou de l'ENAP. On peut également prétendre à un emploi fonctionnel à la direction du département d'un SPIP plus rapidement si l'on est DSP que si l'on est DPIP. La durée de passage d'échelon et la durée de carrière ne sont pas les mêmes. Les conditions statutaires d'accès aux emplois fonctionnels sont plus restrictives que pour les DSP. La logique de filière est donc à développer, tout comme la question de l'expertise sur l'insertion et la probation, qui encourage les DPIP à quitter leur corps en raison de l'insuffisance de perspectives satisfaisantes.

La question des passerelles entre en lien avec celle de la grille indiciaire et des possibilités qui lui sont alignées dans l'ensemble de la fonction publique. Il s'agit donc d'un cercle vicieux. Si un DPIP aspire à devenir DSP, il est contraint de repasser par une sélection et par une formation à l'ENAP. Nous regrettons donc l'absence de passerelle ainsi que l'impossibilité de prétendre à un niveau similaire à celui des DSP.

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