La question du statut constitue un véritable problème de fond sur lequel nous ne sommes pas tous d'accord. Nous devons nous demander s'il est judicieux de continuer à travailler avec une aumônerie formée de rabbins, de bénévoles, de laïcs, ou s'il est préférable de commencer à réfléchir à une professionnalisation de la fonction. Est-il possible de mettre en place des programmes apportant le soutien spirituel nécessaire au milieu carcéral et d'aider à la réinsertion des personnes détenues, si l'on emploie des professeurs des écoles, des retraités dont les impératifs personnels priment parfois sur leur mission ? Nous devons nous montrer pragmatiques et aborder avec honnêteté la question de notre fonction et des objectifs à atteindre.