On nous dit que les Jeux olympiques (JO) de 2024 doivent être absolument exemplaires en termes d'équilibre budgétaire et qu'il ne faut pas qu'ils se soldent par une dette comme toutes les dernières éditions de JO. On nous dit, par ailleurs, qu'on va exonérer d'impôt sur les sociétés et de cotisations sociales les entreprises qui travailleront à la préparation de ces Jeux – au passage, cela signifie qu'on exonérera aussi leurs éventuels bénéfices. Pourtant, la prise de risque de ces entreprises reste limitée puisque l'État garantit les pertes des entreprises organisatrices à hauteur d'1,2 milliard d'euros. Nous envoyons ainsi le signal à ces entreprises que quoi qu'elles fassent, leurs dettes seront cautionnées par l'État. Nous demandons donc la suppression de l'article 33.