J'ai visité le centre de détention d'Oermingen, en Alsace, où les détenus fabriquent des enrouleurs de câbles électriques de chantier pour une très grande entreprise allemande – le patron, un humaniste, fait aussi travailler des détenus en Allemagne.
Emmaüs fournit également du travail aux détenus. Ils restaurent des meubles – ce qui suppose de maîtriser différentes techniques – dont le produit de la vente permet de racheter des meubles usagés. C'est une forme d'économie circulaire, qui fonctionne bien et permet de donner une formation diplômante aux détenus.
Certains détenus sont parfois embauchés à leur sortie de prison par les entreprises qui les ont fait travailler. Tout le monde est gagnant. Je souhaite vraiment développer le travail en prison et j'y mets toute mon énergie.