Intervention de Didier Lallement

Réunion du mercredi 30 octobre 2019 à 15h10
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Didier Lallement, préfet de police :

Bien sûr que non ! À aucun moment, je ne vous ai dit une chose pareille ! Je n'ai à aucun moment dit que le signalement devait être écrit : je dis simplement que les signalements doivent remonter à la hiérarchie pour valoir signalement, sinon ils sont ce qu'ils sont, c'est-à-dire des échanges entre fonctionnaires qui n'atteignent pas le niveau hiérarchique permettant leur prise en compte collective.

Pourquoi ces échanges n'ont-ils pas donné lieu à un signalement, écrit ou oral, en 2015 ? Je ne peux pas répondre à cette question parce que je n'étais pas là, parce qu'une partie de ces interrogations sont sous le mandat judiciaire, parce qu'une partie des fonctionnaires concernés sont morts – il faut quand même le rappeler ! – et que nous n'avons donc pas l'ensemble des éléments. Il y a eu des échanges entre fonctionnaires en 2015, dont Mme Bilancini a pris connaissance postérieurement à l'attentat et dont elle m'a rendu compte. J'ai effectivement souhaité que ce compte rendu fasse l'objet d'une note au ministre. Quant à la communication de cette note à la presse, je n'en suis pas responsable !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.