Je n'ai pas lancé d'enquête interne, dans la mesure où il y avait une enquête judiciaire. Dès lors, l'ensemble des faits administratifs étant saisis dans ce cadre, je n'avais pas la matière pour lancer une enquête administrative sur des faits qui relèvent du judiciaire. Je crois avoir été assez précis sur ce point. Je vous ai donné les éléments dont je disposais : le compte rendu, que j'ai demandé à la directrice, de ce qui apparaissait après l'attentat, puisqu'elle n'en était pas informée sur le moment, compte rendu établi sur la base de conversation qu'elle a pu avoir en dehors de l'enquête judiciaire, c'est‑à‑dire sans évoquer des faits judiciaires. Je vous en ai fait loyalement état, comme c'est mon devoir et conformément au droit.
Je me suis mal fait comprendre sur le service consacré à la radicalisation. De fait, il n'existe pas un service mais des services consacrés à la radicalisation au sein de la préfecture de police. Il n'y a pas un correspondant, mais plusieurs. Il existe plusieurs niveaux dans le dispositif. Il n'y a pas une cellule chargée de la radicalisation des personnels. C'est par le biais du dispositif hiérarchique et de cellules généralistes sur la radicalisation que ces cas doivent être traités.
Les habilitations sont instruites en fonction d'un protocole signé entre la DGSI et la DRPP, par la DRPP, avant d'être transmises au haut fonctionnaire de défense du ministère de l'Intérieur, lequel délivre les habilitations sur la base de l'instruction menée par les différents services, en l'occurrence la DRPP.