Intervention de François Pupponi

Réunion du mercredi 11 décembre 2019 à 14h35
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Je suis un peu surpris par ce que vous avez dit concernant la mosquée de Gonesse : selon vous, certaines mosquées sont connues comme étant salafistes, mais d'autres sont en train d'être attaquées par ces réseaux. Pour avoir bien connu Hilali à Sarcelles, sa technique consistait à faire entrer des salafistes dans la mosquée pour prendre celle-ci. On le connaissait puisqu'une OQTF – obligation de quitter le territoire français – avait été demandée à l'époque. Il a ensuite fait l'objet d'une procédure judiciaire pour fraude fiscale et a été condamné ; il était connu dans le Val-d'Oise ! Sa technique, c'est de retourner le cerveau des jeunes défavorisés autour de la mosquée pour les y faire entrer et nourrir les réseaux salafistes. À Sarcelles, par exemple, il avait fait venir une association qui donnait des cours de soutien dans les appartements et il l'avait fait entrer dans la mosquée. C'est cette association qui avait défrayé la chronique il y a quelque temps : ils avaient rasé la tête d'un jeune qui n'avait pas été très correct avec eux…

Lorsqu'un imam, dont la technique est de faire entrer ces réseaux, n'a pas encore pris de force la mosquée, il faut surveiller celle-ci ! C'est pourquoi je suis un peu étonné quand vous dites – je résume – que la mosquée de Gonesse n'était pas réellement surveillée, parce qu'elle n'avait pas basculé complètement. Comment fait-on pour les mosquées qui sont en train de basculer ou quand on sait que des imams tentent d'en faire basculer ?

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