Fort d'une expérience de dix-neuf ans à la tête d'une commune qui abritait la plus importante communauté musulmane du département, j'ai toujours été surpris par l'absence de stabilité au sein de ses structures d'organisation – les présidents de l'association qui la représentait démissionnaient pratiquement tous les six mois. Vous venez d'évoquer une démission, que vous rattachez au climat très particulier, lié à l'attaque de la préfecture de police. Aviez-vous constaté ce phénomène d'instabilité précédemment ou est-il ponctuel et spécifique à ce moment particulier ?