Je voudrais à présent vous interroger plus spécifiquement sur le risque de radicalisation et sur l'ampleur du phénomène au sein du ministère de l'Intérieur. Avez-vous, à cet égard, des statistiques ? Des éléments sur la police, notamment, nous ont déjà été fournis. Hier, comme vous le savez, nous avons auditionné le directeur général de la police nationale (DGPN), qui nous a donné des indications chiffrées, mais peut-être pouvez-vous nous dire de façon plus globale, c'est-à-dire sur l'ensemble des personnels du ministère de l'Intérieur, notamment dans son réseau territorial, que vous évoquiez – et qui a été élargi –, quel est le nombre de fonctionnaires ou de contractuels ayant fait l'objet d'un signalement pour radicalisation.