Les cas que nous rencontrons dans l'armée de l'air sont également anecdotiques. À ce jour, aucun personnel n'est suivi pour radicalisation avérée. Certes, des changements de comportement, notamment des conversions, appellent parfois l'attention du commandement et sont suivis dans la durée, mêmes s'ils se révèlent non inquiétants.
Je vous citerai l'exemple d'une jeune femme qui nous a exprimé sa crainte de venir travailler, au motif que travailler ne fait pas partie de la culture familiale – et encore moins dans un métier tel que le nôtre. Cette jeune femme est surveillée, car nous craignons qu'elle fasse l'objet de pressions pour ramener des renseignements dans son milieu d'origine – ce que nous qualifions de « risque subversif ».