Intervention de Colonel Maxime Do Tran

Réunion du mercredi 5 février 2020 à 14h30
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Colonel Maxime Do Tran, chef de bureau des affaires réservées au cabinet du chef d'état-major de l'armée de terre :

S'agissant des OPEX, nous ne faisons aucune discrimination entre les soldats qui se sont engagé : s'ils n'ont pas fait l'objet d'un signalement de la part de la DRSD, ils sont tous aptes à partir sur n'importe quel théâtre d'opération, quelles que soit leur religion ou leur philosophie.

S'agissant de votre deuxième question, non, je n'ai aucun cas à signaler d'une personne qui se serait rendue au Proche-Orient ou Moyen-Orient notamment et qui, à son retour, aurait développé d'autres idées. Parmi nos combattants confrontés à des situations de stress ou d'engagement opérationnel, si certains développent un syndrome post-traumatique, aucun n'a été « retourné ».

En outre, lorsque des doutes sont formulés contre un militaire, nous l'écartons par le biais de mesures disciplinaires, puisque, s'il s'est radicalisé, il n'adhère plus ni à l'autorité, ni au règlement militaire. Nous ne nous débarrassons pas non plus des gens comme cela. Il existe une graduation dans les mesures disciplinaires. Nous les mettons d'abord en arrêt, puis une enquête est menée.

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