Jamais, non. Le chef de service de l'époque a dû gérer cela à son niveau, conformément à la note de l'IGPN précisant que chaque chef de service doit appréhender les situations et faire preuve de discernement s'agissant de soupçons de radicalisation – et les gérer au mieux.
Je rappelle que cette note a été diffusée avant les attentats qui ont déferlé sur la France en 2015 et touché au vif tous les Français. Nous étions donc à l'aube des événements, desquels nous allions beaucoup apprendre. De fait, nous appréhendons différemment l'affaire Harpon. En 2015, ses paroles ont pu apparaître comme une provocation. Le contexte de 2019 n'est pas celui de 2015.