Intervention de Guillaume Vuilletet

Réunion du mercredi 5 février 2020 à 15h45
Commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la préfecture de police de paris le jeudi 3 octobre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet :

J'ai compris les avantages d'une anonymisation partielle et entendu le courage dont doit faire preuve un policier pour signaler un collègue. Cependant, ce sont toujours les mauvaises expériences qui sont citées, le policier doit donc faire preuve de toujours plus de courage pour affronter les risques que vous avez dénoncés.

Que pensez-vous d'un accompagnement des personnes qui souhaiteraient parler, une sorte de « formalisation du chemin » ?

Par ailleurs, que doivent faire les policiers lorsqu'ils trouvent que leur supérieur hiérarchique, le N+1, est en train de changer de comportement ?

Depuis le début de nos auditions, les exemples cités sont noirs ou blancs ; mais que doivent faire les agents vis-à-vis d'une personne en voie de radicalisation ?

Enfin, pensez-vous qu'il y a des trous dans la raquette en termes de transmission des informations ? Je pense notamment au fait que la DRPP n'était pas au courant que Mickaël Harpon fréquentait la mosquée de Gonesse.

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