Le phénomène est difficilement quantifiable. Nous sommes des représentants du terrain. La radicalisation n'est pas un sujet de discussion quotidien. Nous n'observons pas d'effet majeur de radicalisation dans nos rangs. Néanmoins, la question est bien prise en compte par un système professionnel depuis 2015, avec des procédures de criblage et rétro-criblage, menées par des personnes tout à fait disponibles pour traiter les éventuels problèmes. Nous ne connaissons pas les chiffres concernant les départs pour cause de radicalisation. La vingtaine de cas évoquée par le précédent directeur général vous permet de vous faire une idée de l'ampleur du problème.