Plusieurs psychologues travaillent au sein de la DRSD et ils sont exclusivement affectés au service de nos personnels – nous parlons bien du recrutement au sein de la DRSD, pas de celui des forces armées en général, où les personnels ne sont pas soumis à un entretien de ce type.
La cellule de psychologues réalise donc les entretiens d'embauche, comme le font l'ISD et la personne qui accueillera le candidat dans son service. Lorsque des cas me sont soumis à l'intérieur de mon service, je demande régulièrement que les psychologues soient contactés pour qu'ils définissent le mal-être éprouvé, lequel peut constituer un signal faible dans un processus d'éventuelle radicalisation. Nos trois psychologues, ainsi, réalisent six-cents entretiens par an.
Dès qu'une personne ne va pas très bien, par exemple après le décès d'un proche, nous l'adressons au psychologue. La discussion suffit souvent à détecter une vulnérabilité ou à améliorer son état de santé.