Je n'ai pas vérifié cette information ; s'il n'y en a pas encore eu, il y en aura demain, parce qu'on met des jeunes professionnels face à une population pénale extrêmement manipulatrice, et qu'ils peuvent se retrouver en difficulté parce qu'ils n'ont pas le bagage suffisant.
Les promotions de surveillants sont très hétérogènes. Il y a d'excellents éléments mais aussi des jeunes qui se retrouvent, du fait du recrutement de masse, à une place qui ne devrait pas être la leur et qui sont ensuite en danger dans des établissements pénitentiaires.
J'ai travaillé dans un établissement où l'on a découvert, en groupe d'évaluation départemental (GED), qu'un élève surveillant était suivi par le service national du renseignement pénitentiaire (SNRP) pour des faits de radicalisation. C'est assez déstabilisant d'apprendre cela en présence du préfet du département.