Tout à fait. Nous faisons un métier stressant, nous travaillons la nuit, nous ne mangeons jamais à l'heure. Bref nous avons un rythme décalé. Il existe bien un syndicat des retraités de l'administration pénitentiaire, mais malheureusement ils ne sont pas très nombreux.
On parle de formation, mais on n'arrive déjà pas à faire des formations au tir, aux techniques d'intervention. Et même ceux qui travaillent dans les quartiers de prise en charge de la radicalisation (QPR) ne sont pas formés.
Je reviens un instant sur le nombre de 30 personnes radicalisées : ce sont les chiffres qui nous sont remontés. Il y en a déjà quatre à Fleury-Mérogis et M. Diard vient de parler de quatre cas dans les Bouches-du-Rhône.