Si on analyse tous les épisodes à risque qui se sont produits dans l'administration pénitentiaire, on retombe chaque fois sur le même problème, celui de la remontée ou de la descente d'informations. Ce fut le cas à Osny, où a eu lieu le premier attentat djihadiste. Dans bien des situations, le détenu était suivi, mais les personnels sur le terrain n'en avaient pas été avertis. C'est toujours la même histoire que celle de l'agent que l'on évoquait tout à l'heure, avec ses trente-deux mentions au casier judiciaire.