Dès 1998, l'administration pénitentiaire était confrontée à la radicalisation en prison. J'étais en poste à Fleury-Mérogis où étaient incarcérés plusieurs membres du Groupe islamique armé (GIA) : des rassemblements avaient lieu en cour de promenade avec des appels à la prière, mais l'administration ne s'est pas montrée, à l'époque, suffisamment réactive.