Nous progressons, et nous sommes sur la bonne voie pour continuer à progresser. La présente commission en témoigne.
Mais nous ne sommes pas à l'abri d'un événement. Je ne peux pas dire que nous serons sûrs à 100 % demain. Ce n'est pas le cas, et nous le savons. D'ailleurs, le baromètre de la radicalisation montre bien que certains évitant soigneusement tout signe ostentatoire manifestant la réalité de leurs intentions. Le passage à l'acte peut donc toujours survenir.
En tout cas, la culture est là. Nous l'avons bien infusée. Nous progressons dans l'ensemble des actions que mène le groupe SNCF.
Nous voyons le corpus législatif français évoluer par ailleurs dans le bon sens, avec une prise en compte liée à des événements mais aussi à nos attentes.
Dans le rapport parlementaire de juin 2019 figuraient ainsi des pistes qui sont aujourd'hui plébiscitées par les opérateurs, car elles constituent l'acte II de la loi Savary – mûri et réfléchi à l'aune de quelques exemples que nous avons pu vivre.
Tout ce que nous avons dit plus haut, nous le sollicitons par voie législative pour essayer de combler de nouveau les failles. D'autres failles pourront émerger, car il se présente toujours des stratégies de contournement.
En tout cas, nous progressons, en « effet entonnoir ». Et nous constatons aujourd'hui que tout cela converge dans le bon sens, y compris entre nous, opérateurs. En effet, nous en parlons souvent entre nous. Nous l'évoquons dans les enceintes telles que l'UTP et l'Union Internationale des Transports Publics (UITP). Car ce n'est pas uniquement un sujet franco-français, bien au contraire. Et nous échangeons aussi dans les enceintes internationales pour essayer de nous inspirer de ce qui se fait à l'étranger.
Nous pourrons d'ailleurs vous remettre un cahier de doléances, qui recoupera des propositions faites dans le cadre du rapport parlementaire de juin 2019.