Au titre du groupe ADP, je me rallierai volontiers à ce qui a été indiqué concernant la clarification de ce qui peut advenir des personnels lorsqu'une difficulté a été détectée. Les recours et les contentieux prud'hommaux pourraient être allégés si des évolutions normatives le permettaient.
Je réitère par ailleurs le souhait d'avoir une vision géographique de l'application de la loi Savary – pour que celle-ci vaille par exemple pour toute une aérogare et non seulement pour la zone réservée.
S'agissant du fonctionnement du SNEAS, je n'ai pas de proposition à formuler.
Quant à l'appréciation du degré de sécurité, je souhaite souligner que, depuis début 2016, nous avons engagé, à notre place et avec beaucoup d'énergie, des actions de soutien aux services de police chargés de la prévention et de la sécurité sur l'ensemble de la plateforme, qu'elle soit réservée ou non – gendarmerie des transports aériens (GTA), PAF, services de la préfecture de police, militaires de l'opération Sentinelle. Nous avons ainsi mis en place un certain nombre de services, de rondes de sécurité, de surveillance de bagages abandonnés en complément de ce que fait l'État.
Nous sommes donc dans une démarche très volontaire au sein de l'entreprise. Mais vous avez bien compris qu'il ne s'agit pas pour nous du cœur du sujet. Le cœur du sujet, c'est l'ensemble des entreprises.
À cet égard, je le répète, nous sommes engagés dans une démarche très claire vis-à-vis de nos sous-traitants en propre. Et nous sommes dans une démarche qui relève plutôt, à notre sens, pour l'instant des services de l'État, s'agissant de la vision des acteurs autres que nos sous-traitants qui interviennent sur la plateforme. Mais il s'agit davantage d'une démarche de management que d'une démarche d'évolution normative.