L'étude est focalisée uniquement sur les pesticides utilisés dans la viticulture. Nous sommes conscients des biais de cette enquête, certains étant d'ordre méthodologique. Ce travail d'identification fait partie des enjeux de l'agence. En l'occurrence, l'objectif que Santé publique France s'est donné consiste à évaluer si les personnes résidant à proximité de ces vignes sont exposées à des molécules phytopharmaceutiques utilisées sur le territoire. Ce projet est mené dans un objectif de prévention et non, comme indiqué, de prédiction d'effets sanitaires. L'exposition plus large à d'autres molécules qui seraient interdites sur le territoire national, et qui seraient malgré tout utilisées ou importées par les habitants, ne rentre pas dans le périmètre de notre étude. Nous travaillons par ailleurs avec l'ANSES, en charge de la question de l'autorisation de l'évaluation à des fins d'autorisation des produits pharmaceutiques. Il serait sans doute pertinent de leur soumettre la question également, dans la mesure où il s'agit d'une interrogation récurrente en matière de produits phytosanitaires.