Je souhaite revenir sur les partenariats public-privé. La plateforme public-privé sur la pré-validation des méthodes d'essais sur les perturbateurs endocriniens (PEPPER) est intéressante et nous en attendons beaucoup. Dans quelle mesure la DGPR pourrait-elle contribuer à flécher les financements du plan de relance vers une incitation du public à destination du privé pour, en matière de santé environnementale, trouver des outils d'aide à la décision opérationnels, en vue de prévenir l'exposition des populations aux différents risques ?
Par ailleurs, comment votre direction pourrait-elle fournir des éléments qui nous amèneraient éventuellement à une réforme du budget de l'État favorisant un retour sur investissement en santé environnementale ? Votre direction est chargée de la prévention des risques. Or lorsque le risque ne diminue pas, les coûts et l'accidentologie sont importants. Les entreprises mettent en place des actions de prévention des risques pour limiter les arrêts de travail, ce qui constitue une amélioration de leur fonctionnement. De la même façon, en ce qui concerne le budget de l'État, comment privilégier une logique qui permette d'investir dans la prévention des risques environnementaux afin d'obtenir un retour sur investissement permettant de dégager davantage de financements pour la santé environnementale ?