Nous espérons que l'ANSES aura achevé le recensement de ces substances d'ici la fin de l'année. Dans un deuxième temps, il sera procédé à la classification du nombre de preuves naissantes disponibles pour chacune des substances. Il s'agit d'un travail considérable dans la mesure où il concerne également l'étranger. De nombreuses listes de perturbateurs endocriniens suspectés, avérés ou à examiner circulent, ce qui m'amène à penser que la liste fournie sera extrêmement longue. Nous avons demandé un travail exhaustif, y compris lorsque le niveau de preuve est très faible, conformément à notre engagement de transparence.
L'idée n'est pas de fournir une liste noire de perturbateurs endocriniens présumés. Il a été demandé d'effectuer un travail tel qu'y figureront, de toute évidence, des substances que nous écarterons lorsque l'analyse aura pu être menée à terme, ce qui constitue un point de vigilance. Notre intention est de présenter cette liste au Groupe santé-environnement, dès qu'elle sera disponible.