Non, personne ne se consacre spécifiquement au PNSE3 ni même véritablement au sujet de la santé environnementale. Dans le cadre de notre prochain contrat d'objectifs et de performance, nous réfléchissons à une évolution de notre organisation mais l'Ineris est actuellement organisé en trois directions thématiques :
– une direction des risques sol et sous-sol qui s'intéresse peu aux sujets de santé environnementale ;
– une direction des risques accidentels qui couvre les sujets de sécurité aux premières heures d'un accident et peut être impliquée dans des sujets de santé environnementale, notamment lorsque nous réfléchissons aux valeurs de toxicité aiguë utilisées pendant les accidents ;
– une direction des risques chroniques qui traite pour l'essentiel des sujets de santé environnementale, encore que cette direction s'intéresse aussi bien aux effets sur la santé qu'aux effets sur l'environnement. Nous avons des équipes de recherche en toxicologie mais aussi en écotoxicologie. Il est parfois difficile de séparer ce qui relève de la biodiversité de ce qui relève de la santé.
Nous consacrons environ 40 % de notre budget à des sujets liés à la santé environnementale. Il faudrait rentrer dans les détails de notre comptabilité analytique pour affiner.