La question est vaste et je ne peux vous répondre que du point de vue de l'Ineris. Comme nous l'avons vu lors de l'incendie de Lubrizol, au-delà de la gestion du risque immédiat qui est un sujet que nous savons assez bien traiter, nous sentons qu'il reste des progrès à faire sur les conséquences sanitaires et environnementales de ce type d'accident. Nous réfléchissons d'ailleurs pour notre prochain contrat d'objectifs et de performance à l'amélioration de notre capacité de réaction.
En ce qui concerne les risques chroniques, il reste du travail sur la connaissance des substances, en particulier émergentes, leur évaluation et la hiérarchisation des risques. Nous le faisons dans le cadre du réseau NORMAN. Il reste à élaborer des valeurs de référence.