Sans donner une liste de l'ensemble des substances, un certain nombre de préoccupations sont émergentes ou en partie émergées. L'Ineris travaille depuis une vingtaine d'années sur la perturbation endocrinienne et toutes les substances qui peuvent être perturbateurs endocriniens. C'est techniquement assez compliqué puisque nous ne disposons actuellement pas de méthodes d'essais pour déterminer le caractère perturbateur endocrinien ou non de certaines substances.
Il faut ensuite caractériser la présence dans l'environnement d'un certain nombre de substances, résidus de médicaments ou autres. C'est l'objet du réseau NORMAN puisque nous ne connaissons pas forcément la présence de ces substances et nous ne les trouverons évidemment pas si nous ne les recherchons pas. Il s'agit de savoir quels types de substances sont susceptibles d'être présentes et dans quelles quantités.
L'exemple de la campagne de recherche des pesticides illustre bien cette question. L'objet de cette campagne était de faire des mesures du fond de pesticides sur l'ensemble du territoire en fonction des caractéristiques des zones dans lesquelles nous faisions des mesures. Ce type de travail mérite d'être poursuivi pour un certain nombre de substances.