Je ne suis directeur de la santé publique et environnementale que depuis trois ans. J'ai mis presque deux ans à comprendre les contours en santé-environnement de tous les axes existants ce qui n'est pas gage d'efficacité ou de lisibilité !
Il me semble que nous n'avons pas un orchestre de chambre, mais un orchestre philharmonique. En tout cas, tous les musiciens sont présents. Peut-être manque-t-il une partition, au lieu de plusieurs partitions, et un chef d'orchestre. Nous pourrions aussi avoir plusieurs chefs d'orchestre à différents étages.
Il me semble difficile de confier la santé environnementale à seulement deux ministères pilotes car chacun des ministères a sa part. Je pense par exemple au parcours éducatif de santé de l'éducation nationale qui est difficile à connecter au travail des deux ministères. C'est également vrai pour l'armée, pour l'agriculture. Une coordination interministérielle au plus haut niveau aurait sa place. Un GSE pourrait s'en charger, mais il me semble que le contrôle politique d'une planification doit intégrer l'ensemble des ministères car il est impossible de parler de transports par exemple sans parler de l'impact en santé.
Nous devons aussi trouver un pilote au niveau des territoires qui ait autorité sur une planification. Le PRSE est un outil qui nous aide, mais nous pouvons le voir comme un outil minimaliste, le concevoir de façon moins ambitieuse. Le PRSE peut ne pas décliner la totalité des champs du niveau national.