Intervention de Daniel Habold

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 16h00
Commission d'enquête sur l'évaluation des politiques publiques de santé environnementale

Daniel Habold :

Trois agents ont travaillé à temps plein sur ce sujet, mais il n'en reste qu'un et, avec la crise du covid, il n'en reste même aucun, mais c'est temporaire. Cela pénalise malgré tout d'autant plus que nos services sont en très forte diminution actuellement. Je ne suis pas certain que nous puissions continuer à consacrer autant de temps à cette concertation.

S'agissant du PNSE4, il faut assurer la mise à niveau des connaissances de l'Anses, de Santé publique France, des différentes agences et la création d'un thésaurus de connaissances en l'état actuel de la science. Le problème se pose de la même façon que pour les perturbateurs endocriniens avec ces incertitudes sur les substances qui sont vraiment perturbatrices ou non, avec des dimensions européennes, nationales voire régionales. Il faut arrêter une posture à un certain moment et établir la liste des produits dont l'effet est actuellement prouvé pour sortir des débats. Nous pourrons, sur cette base, travailler collectivement au moins sur ce qui est certain sinon les idées sont remises en cause en permanence.

Il me semble qu'il faut vraiment que nous disposions d'un thésaurus. Il permettra également de décliner les formations, initiales et continues, les connaissances à diffuser. Comme je le disais, la littératie en santé est assez faible en France et il n'est pas bon de s'approprier des données alors qu'elles sont discutées en permanence. Disposer de données validées, y compris par des gens parfois un peu mis en cause, permettrait d'avancer.

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