L'argumentaire en faveur du CLS n'a pas été difficile à faire accepter aux élus. Aucun élu n'a témoigné d'inquiétude ou ne s'y est opposé. On pose aujourd'hui aux élus que nous sommes des questions au quotidien, et on attend des réponses immédiates. C'est la raison pour laquelle pas un élu n'a considéré dangereux de mettre en place ce CLS ou que nous traitions là d'un domaine qui ne nous regardait pas. Je n'ai pas eu le sentiment d'une inquiétude de la part des élus, ni dans la précédente ni dans l'actuelle mandature. Les élus jugent normal aujourd'hui de se charger de ces responsabilités, et de poser les bonnes questions aux bonnes structures, pour pouvoir apporter des réponses à nos concitoyens.
Je n'ai pas le sentiment qu'existent des freins en la matière. Néanmoins, la mise en place du CLS demande du temps. Ce qui m'intéresse, c'est que celui-ci puisse être un filtre de vérité, et soit l'occasion d'une véritable discussion, nous permettant de mieux communiquer auprès de nos populations. Si nous nous apercevons que cela n'est pas sérieux, le retour de flamme sera violent, en particulier parce qu'il existe des doutes dans notre territoire. Ceux-ci risquent d'en sortir renforcés, augmentant la défiance à notre égard.