Ils sont rémunérés par les entreprises. Je suis moi-même évaluateur de la sécurité, puisque je suis toxicologue et vétérinaire. Signer une évaluation de la sécurité nous engage scientifiquement et, si, demain, il apparaît un problème sur une évaluation signée, « c'en est fini pour l'évaluateur ».
Par ailleurs, pour que les attentes des évaluateurs soient bien comprises par les fabricants, j'ai mis en place une formation pour expliquer les besoins de l'évaluateur. La conclusion de cette formation est toujours : « Si vous n'avez pas un évaluateur qui vous embête, ce n'est pas un bon évaluateur. Il faut qu'il puisse revenir vers vous, poser des questions, aller au-delà de la réglementation. »
Que l'évaluateur soit ou non interne à l'entreprise, il s'engage en signant. Il signe personnellement l'évaluation de sécurité, ce n'est pas la personne responsable du produit qui le fait.
Une réunion avec l'ANSM et les évaluateurs de la sécurité a été organisée pour mieux comprendre ce dont ils ont besoin. Le but de la FEBEA est d'accroître les compétences des évaluateurs de la sécurité pour ne pas avoir de crise sanitaire. Nous n'imaginons pas signer quelque chose qui ne serait pas sûr.