J'imagine la difficulté pour le médecin qui fait une erreur de diagnostic. C'est horrible et il faut faire ces formations, pour tout le monde. Nous en sommes à 24 cancers sur le territoire et ce n'est toujours pas fait. Aucun médecin scolaire n'est passé dans les écoles pour faire de la prévention auprès des instituteurs et des agents pour leur demander de prévenir les parents s'ils remarquent un enfant déprimé, de la fatigue, un bouton de moustique qui ne guérit pas… Sans faire de l'alarmisme, un énorme travail de prévention reste à faire. Certes, nous manquons peut-être de médecins scolaires.
Par ailleurs, vous avez raison : la répartition des compétences est très compliquée. Nous ne savons pas trop où nous adresser. C'est justement pour surmonter ces difficultés que nous avons imaginé un observatoire de la pollution qui concentrerait toutes les compétences. Dans notre cas, il serait expérimental et permettrait d'alimenter la connaissance, la prévention, la compétence des élus locaux, de faire des formations au niveau national. Nous avons répondu à l'appel à projets Life au niveau européen parce que nous pensons que ce projet est également transposable au niveau de l'Europe.