Comment qualifiez-vous votre contribution à la recherche en ce qui concerne les cancers pédiatriques et les facteurs environnementaux favorisant leur développement ? Pourriez-vous nous présenter les mesures menées par l'Anses (champs électromagnétiques, radon, formaldéhyde, lindane) et leurs résultats dans les cas du cluster de cancers pédiatriques de Sainte-Pazanne – notamment à l'école Notre-Dame-de-Lourdes ? Comment écarter les questionnements relatifs à l'existence « d'effets cocktail » entre ces expositions individuellement faibles ?
De plus, l'Anses considère que l'obésité est une pathologie environnementale. Selon vous, les facteurs environnementaux sont-ils plus importants dans l'explication de l'accroissement du nombre de malades que les facteurs comportementaux ?
Par ailleurs, comment le rôle de l'Anses en tant que conseil des décideurs publics se concilie-t-il avec sa fonction de contrôle du marché des produits phytosanitaires et biocides et des matières fertilisantes ? Comment procédez-vous ?
Enfin, avez-vous élaboré un outil précis pour mesurer l'antibiorésistance de certaines bactéries présentes dans l'environnement qui – au-delà d'un seuil – permettrait de mener des actions concrètes pour réduire la présence et leur développement – ces bactéries présentant des risques pour la santé humaine, animale et environnementale ?